les Touaregs sont spoliés de leurs ressources naturelles (pétrole, gaz, uranium, etc) et leur liberté de circulation est largement restreinte. De plus, les aléas climatiques aggravent de manière dramatique leurs conditions de vie. Avec des gouvernements qui les pourchassent et les répriment jusqu’à la mort, la survie même des Touaregs est terriblement menacée. Les armées malienne et nigérienne doivent être sévèrement condamnées pour les crimes qu’elles ont commis contre les populations civiles touarègues au cours des vingt dernières années et qu’elles continuent de commettre aujourd’hui particulièrement au Niger. Le non respect par les gouvernements malien et nigérien des accords signés avec les représentants Touaregs depuis le début des années 1990 demeure la source principale de tous les conflits. Par ailleurs, en soutenant sans conditions les gouvernements nigérien et malien, l’Etat français prend clairement position en faveur de la loi du plus fort. Cette attitude contraire aux valeurs et aux droits humains est certainement le résultat de marchandages économiques entre les Etats et en particulier celui qui permet à la société française Areva d’exploiter les gisements d’uranium qui se trouvent dans les territoires touaregs dans le nord du Niger. Areva ne laisse aux populations locales que la pollution radioactive qui nuit gravement à la santé des personnes et des animaux et à leur environnement vital (notamment l’eau et les pâturages). Cette situation très inquiétante, nécessite plus que jamais une solidarité internationale avec le peuple touareg.
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Il y a 30 minutes
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