lutte contre la marginalisation et l'ethonocidaire qui secouent le peuple touareg ..... vive la jeunesse touaregue qui se bat pour les ideaux des martyrs qui ont combattus pour sauver le peuple touareg .... ""VIVE TUMAST IN KEL TAMASHEQ ED TILLA"" .
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
CMA: Les Amazighs ont le droit de prendre leur destin en main... MALI:Municipales dans le calme... INFOS:, MAROC : L'anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, un moment fort participant de la symbiose entre le peuple et le Trône .... MAROC:SM le Roi préside à Fès un conseil des ministres ... MAROC: Le ministre de l'Intérieur appelle les électeurs à retirer leurs nouvelles cartes .... Mali / Otages Al-Qaïda au Maghreb pose un ultimatum à Londres.... MJN: Chaque jour que Dieu fait, l’Histoire donne raison au MNJ en faisant reconnaitre le bien-fondé et la légitimité de ses revendications..... MALI:les milices refusent d’être désarmés et ne respectent aucune loi..... Mali : quatre islamistes algériens arrêtés après un accrochage..... MALI:Décès de Mohamed Aly Ag Hamati dit Handawa MAROC:Le ministre de l'Intérieur appelle les électeurs à retirer leurs nouvelles cartes .... MAROC:mohamed hamada el_ansari élu membre de la l'association marrocaine de la presse electronique .... algerie:Abderrezak El-Para : “Je regrette ce que j’ai fait” ...

mardi 24 février 2009

Touaregs: Une nation Qui Gène‏

Après le retour salué d’une partie des combattants Touaregs du Mali, les appareils de la discrimination, de la division et les semeurs de trouble ont repris du travail.



A la lecture de ces lignes que je partage avec vous, vous comprendrez comment une poignée d’individus qui se prennent pour des journalistes « professionnels », peuvent dégrader une situation dont les autorités Maliennes se félicitent du dénouement, et stigmatiser une frange de la population à tel point qu’ils sèment durablement les germes de la Haine réciproque entre Maliens, et pour longtemps.



{{Le Zenith Balé du 20-02-2009:}} {{« Enfin la patrie triomphe de ses traîtres. Ils avaient juré de mettre le pays sens dessus dessous, ils se retrouvent dans les profondeurs des abîmes. L’armée malienne est passée par là et c’est à elle seule que le pays doit les grades et les mérites. N’est-ce pas que ce serait justice ? Le grand retour des égarés du Nord Mali : Vivement l’uniforme de la honte pour ces criminels de guerre ! »}}Comment qualifier un tel homme, {{Mr Mamadou DABO}}, qui exprime en ces lignes une Haine ancestrale, qui consiste à diaboliser les Touaregs, pour démontrer qu’ils n’ont pas leur place au Mali, et ne méritent que le mépris ?



Il précise que seule l’armée Malienne mérite des grades, vous comprendrez qu’il parle de « vrais Maliens », en excluant ceux qui pourraient par malchance être de couleur « blanche » !



Ceux-là ne sont pas des maliens, même si c’est grâce à une partie d’entre eux (qui n’ont effectivement aucun mérite pour cela), que le retour de certains combattants a été rendu possible.

{{

Le Guido}} (du 24-02-09)

Retour des bandits dans l’armée : {{« Tout sauf le retour ou la réhabilitation des groupes armées au sein des forces armées et de sécurité…»}}



{{Le Challenger du 24-02-2009, Alhassane Maiga écrit:

"Un cas parmi les plus préoccupants chez nous d'autant qu'il contribue notablement à polluer le climat social au Mali : il s'agit de ces ''cyber- flingueurs touaregs''. Dotés d'une mauvaise foi - et, rien hélas ne peut les en guérir- ces apatrides ne se lassent guère d'envahir la toile mondiale pour diffuser leurs âneries."}}





{{Le Challenger encore}} {{« La forte image, c'est cette impressionnante horde d'enturbannés un demi millier d'hommes et, à leurs pieds, ces horribles engins fabriqués rien que pour semer la mort. »}} Chiaka Doumbia.



La horde, ce sont les citoyens Maliens appartenant à l’Ethnie Touarègue.

Au moins Doumbia innove, en inventant de nouvelles images pour l’imaginaire collectif Malien. Il qualifie les Touaregs de horde, comme au moyen-âge quand on parlait de cette horde de barbare, qui dévastait tout un pays tel une tempête, ou une nuée de sauterelle dans un champ de mil.

Il va falloir s’habituer avec ces nouvelles appellations, car entre « terroristes » et « horde d’enturbannés », je préfère le second. Mais il est à rappeler à Mr Doumbia, que les Songhaïs aussi portent le turban dans le nord du Mali, donc attention à l’amalgame !



{{L’Indicateur Renouveau}} « De retour dans les rangs de l’armée nationale : Les élucubrations éhontées du déserteur Hassan Fagaga ».



Un seul journal mérite d’être lu : {{L’Independant.}}

{{Dans ces colonnes, Chahana TAKIOU écrit : « La paix qui s’installe a besoin d'être entretenue, consolidée et confortée. Il y va de la stabilité et de l’essor économique de cette région du pays. Il est donc du devoir de la puissance publique d’initier toute action de nature à conforter cette paix et à mettre la région de Kidal sur la voie du développemen ».

Ces lignes sont celles d’un citoyen responsable, et lucide. Il n’a pas été au bal de l’ivresse publique où Mahamne Mariko leader du CRAJ appelait à l’identification individuelle pour les combattants de retour.

Il conclut son article en ces termes : « La paix a donc besoin d’être consolidée à travers la construction d’infrastructures sociales de base. A vos marques. »}}



Voilà quelqu’un qui sait que son rôle est d’apaiser les esprits, de dire la vérité, et non d’entretenir la peur des citoyens en caricaturant les Touaregs en « bandits armés », « terroristes »…



Il faut que les Maliens se souviennent des moments difficiles qui ont conduit à ce soulèvement du nord, et surtout se rappeler qu’il y a pas si longtemps, l’armée Malienne était si desemparée, qu’elle cherchait par tous les moyens, une issue de secours pour arrêter la machine de guerre mise en place par Bahanga.

Rien, oui Rien n'aurait été possible si des Touaregs, puis des Maures, ne ce sont joint à l'armée. Malgré cela, on n'epargne même pas ceux qui ont collaboré avec l'état malien contre leurs propres freres.



Les généraux de Koulouba, n’ont pas pu factoriser le polynôme Bahanga, et il a fallu faire appel à un de ses freres d’armes, pour faire plier une partie des dissidents Touaregs: Colonel Elh. Gamou.



Donc cette victoire quoi qu’on dise, est une victoire Malienne : celle de Bamako et de Kidal et sa région, car ce sont les Touaregs de l’armée qui ont trouvé quelques parades.

Et c’est ce modèle que nous avons toujours esperé pour nos Pays (Niger, Mali). Expliquons pour éviter les amalgames.



Il faut savoir que les Touaregs sont une exception dans ces deux pays, non pas parce qu’ils sont les meilleurs, mais du fait de leur passé, leur Histoire (Résistance indéfectible face à la colonisation), leur Culture (entre Afrique noire et du nord)….ils n’ont jamais déposé les armes depuis l’arrivée des français, et même après leur départ.



Si le Mali ou le Niger prennait en compte sa composante Touarègue, il ne pourront qu’y gagner face à toutes les épreuves, mais s’ils continuent à les marginaliser, à les caricaturer, à chercher à les humilier, la « fracture » sera chaque jour un peu plus importante.



Nous savons que Bahanga voulait faire respecter sa communauté, et aujourd’hui le monde entier sait qu’il est un leader Touareg incontestable avec lequel il va falloir composer, car ni Elh. Gamou, ni les autres ne pourront dire le contraire. A tout moment il peut frapper, et cela doit servir de levier au processus de Paix, une application concrete des accords d'Alger.



Il faut reconnaître à tout Homme son mérite, et Bahanga est un {{Seigneur de la Guerre}} qui doit être utilisé pour consolider ce qui peut l’être, ce qui doit l’Être : la Paix au nord Mali, en attendant que Tandja comprenne la leçon donnée par ATT.



{{Au Mali comme au Niger, il faudra éviter de présenter les Touaregs comme des acteurs de l’instabilité sous-régionale, car ils sont chez eux, ce ne sont pas des apatrides!}}



Il ne faut pas les comparer, ni les rapprocher des dirigeants salafistes actifs dans la région (AQMI), car les mouvements Touaregs ne sont pas religieux, mais visent à imposer une Justice sociale dans des pays où la démocratie reste à faire.



On se réjouit donc du report et de l’annulation (on l’espère) de ce sommet sous régionale tant de fois reporté, où il s’agissait de mettre en accusation tout un Peuple qui réclame que son droit d’Exister lui soit reconnu, {{et que le droit des Peuples Autochtones (déclaration du 13 septembre 2007 par les Nations Unies) dont le Mali et le Niger sont signataire, leur soit appliqué.}}



U{{n tel sommet qui vise à condamner d’avance les Touaregs, doit être évité, car ce serait une autre source de conflit.}}



{{La Lybie}} est un Pays qui protège depuis toujours les Touaregs, qui y ont droit de citoyenneté, et dignité.



{{L’Algerie}} a depuis longtemps mis en place un modèle social qui a pacifié sa population Touarègue qui a amorcé un developpement réel.



Quant au Burkina, c’est une reference en matière de neutralité, de Justice, et de Dialogue.

Voici un Pays qui applique les principes même de la Démocratie même face à ses minorités, c'est un interlocuteur privilgeié, une terre d'acceuil, un exemple à suivre.



Comment tous ces Pays, peuvent-ils prendre le risque de reveiller leur composante Touarègue par les décisions d’une conférence qui ne sera rien de plus qu’une cour martiale pour les communautés Touaregues et Toubous ?



La seule conférence qui mérite d’être convoquée, est celle qui se planchera sur les raisons des soulevements, et comment y remedier, mais avec la participation inconditonnelle des deux parties : état et mouvemenst armés.



{{Il est aussi du devoir des Touaregs, de sortir du schéma tribal qui ploie nos têtes, qui casse la Resistance, et nous rend sourds à l’appel de la Toumast.}}



La tribu doit servir seulement à une reconnaissance géographique au niveau national, qui permettra non pas de diviser les Touaregs entre eux, mais à leur reconnaître leur terres d’appartenance.



On doit ainsi valoriser les Chefs Traditionnels, qui sont mis à l’écart du jeu, mais les sensibiliser à l’ouverture des classes, ou l’abolition de celles-ci.



Si aujourd’hui ATT a pu opposer Elh. Gamou à Bahanga, c’est parce qu’il a exploité leur différence tribale, et cela doit disparaître : Gamou est Touareg, Bahanga aussi, tous égaux !



D’autre part, on constate aussi que l’ère des Ishumars semble révolue, et la responsabilité et le développement de nos régions (aussi bien au nord Niger qu’au nord Mali) nous incombe.



{{Si aujourd’hui on peut prendre les armes et les déposer n’importe comment (cas de l'ADC, et bientôt du MNJ dit-on), il faut se poser une question : doit-on les prendre ?}}



Car celui qui prend les armes, condamne toute une communauté, avec une vague de morts, de ruines, de désolations irréversibles, sans compter la haine des autres qui s’accroit au fil du temps, et le retard à l’affiche qui se creuse : la note est lourde.



Donc il faut penser un nouveau modèle de Resistance, même si cela passe d’abord par une reconnaissance nationale.



Il est de notre devoir de repenser la Resistance, notre Avenir, sinon ce qui constituait pour {{Mano ag Dayak}} une question, risque à long terme de se pointer à l’Horizon : {{« Faut-il qu’un Peuple disparaisse, pour savoir qu’il a existé ? »}}.

Sachons valoriser l'héritage de mano : faire connaitre notre Culture, developper nos régions, par nous même, aimer les autres pour cultiver la Solidarité dans le Diversité.



Car avec toute cette Haine véhiculée par les journaux maliens, on se demande si la Nation Touarègue n’est pas tout simplement {{« une Nation qui gène »}}, et que si quelqu’un comme le journaliste Mamadou DABO avait eu les moyens il n’aurait pas réédité « Mali kampf » ( au lieu de ‘mein kampf’).



Kaocen Maïga

Touareg

mercredi 18 février 2009

Chaque Pdt aura son Colonel Gamou son Ould Meydou

En effet on ne peut que constater cet état de fait : on restera longtemps des "citoyens de seconde zone" car nous sommes incapables de surmonter les barrières du passé.
Pendant ce temps, le sud jubile devant ce fossé qui nous sépare d'eux.

Chaque Pdt aura son Colonel Gamou son Ould Meydou qu'il lancera à la trousse de ses freres, en esperant le voir revenir avec des tetes coupées sur l'autel dela République.
Mais quelle République?

Celle qui considère les Touaregs et Maures commes des "apatrides".
Je sais que Bahanga va mettre une raclée à cette armée malienne, mais la Solution n'est pas là.

Il faut qu'on fasse notre propre méa culpa : on n'a pas de projet commun, et chaque fois qu'on veut en faire un, on nous parle de Touaregs du Niger ou du Mali, en précisant que nous sommes différents.
Avec toute la science de nous-memes que nous avons, on 'arrive pas à tracer une ligne vers notre objectif commun qui est l'auto-administration.

Il ne faut pas avoir peur des mots, car c'est la seule solution.

On ne sera JAMAIS considerés comme on l'espère par les autorités de nos pays (Niger, Mali), mais utilisés.
Aujourd'hui on apprend qu'un des prisonniers Touaregs est mort de sévices aux mains de l'armée Malienne, la prochaine fois qu'on prendra des prisonniers, on saura comment les traiter!

Bahanga est montré par le pouvoir comme un "récalcitrant", et pourtant qu'on le veuille ou pas, c'est le seul qui arrive à dire NON, rien que pour cela il mérite notre Respect.

Par contre il est de son devoir aussi de mettre en place un programme politique cohérent qui tienne compte de tous.

Et au Mali et au Niger, nous disons, que le projet d'élimination physique des chefs militaires Touaregs échouera et n'est pas la SOLUTION, car cela crée plutot d'autres esprits Révolutionnaires qui n'espèrent rien d'autre que reprendre le flambeau de tel ou tel Chef decedé : c'est l'Eternel recommencement!

Il faut qu'ATT arrete d'etre lache, il doit appliquer les accords, et arreter d'opposer les gens du nord.

C'est une politique destructrice, car elle detruit le tissu national qui aura du mal à se relever à la longue, car chacun tentera à son tour de se venger, et c'est le Mali qui paiera encore pour quelques années d'instabilités.
Il fera mieux d'écouter Bahanga, et Bahanga fera mieux d'écouter les autres aussi non pas pour deposer les armes, mais pour accorder leurs violons.

Ayons à l'esprit l'assassinat du Commandant Barka en avril 2008, tel est le sort reservé aux Touaregs qui servent leur Pays dignement.

A mon avis tout ces scénarios participent au Désir Divin de donner aux Touaregs leurs PAYS.

Je m'explique!

A force de pagaille, et d'instabilités, les pouvoirs maliens et nigeriens, créent des frustrations irréversibles dans l'Esprit Collectif Touareg, qui auront pour conséquence, le désir de rompre les liens avec le pouvoir central.
Meme si ela semble irréalisable, je vous invite à la reflexion, car on ne peut pas continuer ainsi à compter nos morts, à reconstruire notre économie locale, à retourner à l'école après ans d'interruption....
et à rester en "seconde zone de la citoyenneté.

Si au Sud, les gens sont allés à l'école du blanc pour devenir cadre de la fonction publique, au nord, les gens sont allés à l'école de la Révolution, et sont devenus cadres de la Resistance. Cela n'est pas à négliger, car quelqu'un comme Bahanga vaut plus que 2 ou 3 généraux de bamako réunis, du fait de la pratique qu'il a.

Et pourtant, on refuse de le lui reconnaitre!

Mais il ya en des milliers de Bahanga, c'est cela qu'ignore bamoko ou Niamey.
je vous donnerais plus de détails dans une étude que je publierais bientot Incha Allah.

kaocen maiga"

vendredi 13 février 2009

A propos des prisonniers de la Résistance Touarègue

Qu'il s'agisse du Niger ou du Mali, il faut savoir une chose, l'armée ne fait pas de prisonniers, elle les execute!

Nous en avons la preuve depuis le début de la Rebellion, les seuls prisonniers que fait l'armée, ce sont des civils sans defense.

La Haine des militaires envers les Touaregs est si grande, qu'ils sont incapables de se retenir face à des combattants faits prisonniers (même si cela est aussi rare que l'eau dans le desert), ils preferent les abbatre pour assouvir une soif de vengeance.

Cela est la consequence de la mauvaise representativité de certaines ethnies dans nos armées nationales (touaregs, arabes, peuhls), dont les civils peuvent facilement etre executés par des soldats en mal de victoire militaire.

De l'autre côté, nous avons des rebelles qui traite honorablement les prisonniers, au point qu'au moment de se separer, beaucoup des prisonniers fondent en larme (cas des prisonniers du MNJ).

Les Touaregs ne tuent pas des personnes affaiblies à cause de l'Ashaq, les autres populations aussi ont une conduite d'Honneur dans la guerre, mais cela est faussé par la Haine transmise depuis des générations contre les "peaux blanches".

C'est là qu'on peut mesurer le sentiment qui anime les populations du sud. Si les militaires traitent les rebelles comme ces derniers les traite, je pense que les rebelles eux-même changeront beaucoup de choses dans leur lutte.

On sait aussi que lors de l'attaque de la compagnie de Nampala, les hommes de Bahange ont laissé partir plus de 180 militaires, dont la plupart étaient blessés par balles, n'est-ce pas une preuve de fraternité dont pourraient s'inspirer les armées nationales?

Mais aujourd'hui, ce qui est déplorable, c'est de constater que le gouvernement central arrive à monter les Touaregs ou Maures les uns contre les autres, en les manipulant. Là aussi il faut reconnaitre la bassesse de ceux qui se livrent à ce jeu.

Si ATT considerait Elh Gamou ou Oul Meydou comme de vaillants officiers, pourquoi n'ont-ils pas droit à des promotions; au grade de Général?

Ou est-ce parce qu'il sait que les gens faits prisonniers sont ceux-là même qui étaient prêts à déposer leurs armes pour rejoindre Kidal?

Quelqu'en soit les raisons, une chose est certaine, les Touaregs prendront l'ascendant militaire sur le terrain car en plus de la stratégie militaire, vient s'ajouter l'Humanité dans le traitement des civils du sud ou des prisonniers militaires.

Les dirigeants politiques maliens et nigeriens croient que la solution au probleme Touareg est dans l'élimination physique des chefs militaires.
C'est une erreur, car la fibre de la resistance n'est pas dans Bahanga ou Iyad ou Rhissa boula, elle est dans la Culture Touaregue, qui refuse l'Injustice.

A present je vous pose une question.

Pourquoi les Touaregs du Mali sont-ils encore dans le schéma tribal d'avant les independances?
Car malgré tout, ATT arrive toujours à vous opposer les uns contre les autres, ce qui est impossible au Niger.

Il y a aussi les Touaregs d'origine "serfs" (non pas esclaves car les Touaregs n'en ont pas) dont certains menent une bataille sans merci contre leur propre communauté.
Cela aussi est bien dommage, car ce n'est pas en reniant leur Targuité qu'ils augmentent leur estime auprès des autres communautés, ou d'ATT.

Il suffit de parler d'Imouhar, d'Ifoghas ou d'Imrad pour opposer les mouvements ou même les cadres.
La-dessus, je crois que les cadres Touaregs doivent assumer leur responsabilité.

Enfin, pourqoi les Touaregs et les Songhais ne s'unissent pas comme lors de la pénétration coloniale?


Kaocen Maïga

 

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