Une femme en hidjab à la Maison-Blanche ? Impossible ? C’est pourtant une réalité depuis quelques mois. Dalia Mogahed, une jeune Egyptienne d’origine, a été nommée conseillère des affaires religieuses dans l’Administration du président Barack Obama.
Le nouveau locataire du bureau ovale, lui-même grande surprise de l’année 2008, a en effet signé le 5 février dernier un décret exécutif instituant le « Bureau des partenariats religieux » à la Maison-Blanche où siège la jeune Dalia Mogahed. De fait, elle est la première musulmane américaine d’origine arabe à entrer tous les matins à la Maison-Blanche avec son voile islamique pour conseiller le président des Etats-Unis. C’est sans doute un grand tabou qui vient d’être cassé pour une Amérique puritaine voire allergique à tous ce qui touche l’Islam et les musulmans. C’est aussi une belle leçon de tolérance et de la reconnaissance du mérite que vient de donner Obama à la France, notamment où le port du voile a été interdit, y compris dans les écoles.
Dalia Mogahed, qui se dit être « fier d’être la première musulmane à entrer à la Maison-Blanche », est désormais membre à part entière du conseil consultatif des religions Faith Based-Comité, composé de 25 autres personnalités issues de confessions différentes. Cette jeune femme a forcé le respect par son talent qu’elle étale dans les publications du célèbre institut Gallup dont elle est chef de division des études islamiques. Son livre : Who speaks for Islam (Qui parle au nom de l’Islam ?) dont de larges extraits ont été publiés par la très sérieuse revue de l’université de Harvard Harvard International Review, semblent avoir convaincu le président américain de son talent et de son ouverture d’esprit. « Ma tâche consiste à aider le président des Etats-Unis à mieux connaître les musulmans loin du prisme déformant de la violence », commente Dalia Mogahed. Inutile de souligner que sa nomination a vite fait de réveiller ceux qui tentaient de trouver des liens entre Obama et Ben Laden…
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
vendredi 24 avril 2009
Une musulmane à la Maison-Blanche
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 09:55
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