les Touaregs sont spoliés de leurs ressources naturelles (pétrole, gaz, uranium, etc) et leur liberté de circulation est largement restreinte. De plus, les aléas climatiques aggravent de manière dramatique leurs conditions de vie. Avec des gouvernements qui les pourchassent et les répriment jusqu’à la mort, la survie même des Touaregs est terriblement menacée. Les armées malienne et nigérienne doivent être sévèrement condamnées pour les crimes qu’elles ont commis contre les populations civiles touarègues au cours des vingt dernières années et qu’elles continuent de commettre aujourd’hui particulièrement au Niger. Le non respect par les gouvernements malien et nigérien des accords signés avec les représentants Touaregs depuis le début des années 1990 demeure la source principale de tous les conflits. Par ailleurs, en soutenant sans conditions les gouvernements nigérien et malien, l’Etat français prend clairement position en faveur de la loi du plus fort. Cette attitude contraire aux valeurs et aux droits humains est certainement le résultat de marchandages économiques entre les Etats et en particulier celui qui permet à la société française Areva d’exploiter les gisements d’uranium qui se trouvent dans les territoires touaregs dans le nord du Niger. Areva ne laisse aux populations locales que la pollution radioactive qui nuit gravement à la santé des personnes et des animaux et à leur environnement vital (notamment l’eau et les pâturages). Cette situation très inquiétante, nécessite plus que jamais une solidarité internationale avec le peuple touareg.
lundi 27 avril 2009
les Touaregs au niger et mali
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 12:25 0 commentaires
Mali : quatre islamistes algériens arrêtés après un accrochage
Quatre islamistes algériens ont été arrêtés dimanche dans le nord du Mali à la suite d’un accrochage avec une patrouille de l’armée, a-t-on appris de source militaire.
"Nos troupes chargées de sécuriser les élections (municipales de dimanche) sont tombées nez-à-nez avec un groupe d’islamistes algériens armés. Il y a eu échanges de coups de feu. Quatre +bandits armés+ ont été arrêtés", a déclaré à l’AFP un responsable de l’armée malienne contacté dans le nord du Mali.
Selon lui, l’accrochage s’est déroulé "dans le très grand nord-Mali", région désertique frontalière de l’Algérie.
"Nous avons aussi saisis sur eux des armes, des munitions et des véhicules", a ajouté la même source.
Interrogé par l’AFP, le gouvernorat de la région de Kidal, où l’accrochage s’est déroulé, a affirmé que les "les opérations de votes s’étaient déroulées normalement dans le secteur où les salafistes ont été traqués".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a par ailleurs menacé de tuer un otage britannique qu’il détient dans le nord du Mali si Londres ne libère pas dans vingt jours l’islamiste radical Abou Qatada, rapporte dimanche le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
La menace de tuer l’otage britannique est contenue dans un communiqué publié ce dimanche, précise le SITE.
En février, l’Aqmi avait revendiqué l’enlèvement de deux diplomates canadiens ainsi que celui de quatre touristes européens, kidnappés en janvier.
Deux des touristes, un Britannique et un Suisse, restent aux mains des ravisseurs, après la libération de quatre premiers captifs le 22 avril.
Le Mali est "en train de tout faire" pour que les otages européens toujours détenus par des "salafistes" dans le nord du pays "soient libérés sains et saufs", a affirmé le président malien Amadou Toumani Touré dans un entretien publié samedi par le quotidien algérien El Watan.
Les deux otages européens toujours détenus au Mali sont entre les mains d’un groupe dirigé par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, a affirmé vendredi à l’AFP une source proche d’un diplomate engagé dans les négociations.
Abdelhamid Abou Zeid est habituellement désigné par l’ONU sous le nom de Abid Hammadou et serait âgé de 43 ans.
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 12:03 0 commentaires
Al-Qaïda au Maghreb pose un ultimatum à Londres
Mali / Otages
Photo non datée de Abou Qatada fournie par le site internet américain SITE Intelligence Group.
(Source: AFP)
par RFI
Un communiqué, signé de la branche d'al-Qaïda au Maghreb islamique et diffusé dimanche sur un site Internet islamiste, menace d'exécuter un touriste britannique enlevé fin janvier, si le gouvernement britannique ne relâche pas l'imam extrémiste Abou Qatada, rapporte le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE). Accusé d'être lié à des groupes de militants fondamentalistes, le Jordanien Abou Qatada a été incarcéré en 2002 en Grande-Bretagne. Relâché en 2005, il a été arrêté de nouveau et refuse son extradition vers son pays où il a été condamné à la prison à vie par contumace.
Selon nos informations, cet otage britannique se trouve entre les mains du groupe d'Abdelhamid Abou Zeïd. Il s'agit de l'un des groupes islamistes les plus radicaux de la région. Affilié à al-Qaïda, il rémunèrerait d'autres bandes armées, touaregs notamment, pour qu'elles enlèvent et lui remettent des otages.
C'est ce même Abdelhamid Abou Zeïd qui détenait les deux diplomates canadiens et les deux touristes, suisse et allemande, libérées la semaine dernière. L'époux de l'une d'entre elles se trouve toujours entre les mains des preneurs d'otages, aux côtés du ressortissant britannique que les ravisseurs menacent donc d'exécuter, si Londres ne libère pas Abou Qatada.
Ce Jordanien détenu en Grande-Bretagne depuis 2005, est considéré par la justice espagnole comme « le bras droit d'Oussama ben Laden en Europe ». Au mois de février dernier, la Grande-Bretagne avait accepté que l'homme soit expulsé vers la Jordanie. Mais ses avocats ont invoqué le risque que leur client soit torturé dans son pays d'origine. La Cour européenne des droits de l'homme leur a donné raison.
Dans son message sur internet, al-Qaïda au Maghreb islamique donne vingt jours aux autorités britanniques pour procéder à cette libération. Passé ce délai, le groupe affirme qu'il exécutera son otage.
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 11:56 0 commentaires
vendredi 24 avril 2009
Une musulmane à la Maison-Blanche
Une femme en hidjab à la Maison-Blanche ? Impossible ? C’est pourtant une réalité depuis quelques mois. Dalia Mogahed, une jeune Egyptienne d’origine, a été nommée conseillère des affaires religieuses dans l’Administration du président Barack Obama.
Le nouveau locataire du bureau ovale, lui-même grande surprise de l’année 2008, a en effet signé le 5 février dernier un décret exécutif instituant le « Bureau des partenariats religieux » à la Maison-Blanche où siège la jeune Dalia Mogahed. De fait, elle est la première musulmane américaine d’origine arabe à entrer tous les matins à la Maison-Blanche avec son voile islamique pour conseiller le président des Etats-Unis. C’est sans doute un grand tabou qui vient d’être cassé pour une Amérique puritaine voire allergique à tous ce qui touche l’Islam et les musulmans. C’est aussi une belle leçon de tolérance et de la reconnaissance du mérite que vient de donner Obama à la France, notamment où le port du voile a été interdit, y compris dans les écoles.
Dalia Mogahed, qui se dit être « fier d’être la première musulmane à entrer à la Maison-Blanche », est désormais membre à part entière du conseil consultatif des religions Faith Based-Comité, composé de 25 autres personnalités issues de confessions différentes. Cette jeune femme a forcé le respect par son talent qu’elle étale dans les publications du célèbre institut Gallup dont elle est chef de division des études islamiques. Son livre : Who speaks for Islam (Qui parle au nom de l’Islam ?) dont de larges extraits ont été publiés par la très sérieuse revue de l’université de Harvard Harvard International Review, semblent avoir convaincu le président américain de son talent et de son ouverture d’esprit. « Ma tâche consiste à aider le président des Etats-Unis à mieux connaître les musulmans loin du prisme déformant de la violence », commente Dalia Mogahed. Inutile de souligner que sa nomination a vite fait de réveiller ceux qui tentaient de trouver des liens entre Obama et Ben Laden…
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 09:55 0 commentaires
Le Sahara des caravaniers : une exposition à ne pas manquer
Du 4 au 26 avril 2009, les caravaniers du Sahara sont à l’honneur pour une exposition sur la péniche Anako. Le Sahara sur un bateau, Paris est la seule à vous l’offrir...
Les touaregs sur un bateau : Paris vous fait voyager
La péniche Anako est, à elle seule, une invitation au voyage. Passerelle entre les cultures des peuples du monde et les générations, elle a fait de la rencontre de l’autre sa spécialité.
En ce moment, elle donne la parole aux Touaregs et nous entraine au Sahara à travers une exposition à couper le souffle. Le bateau, Paris en avait déjà fait sa spécialité grâce aux croisières en bateau mouche. La péniche Anako revisite ce moyen de transport et en fait une salle d’exposition atypique pour des peuples hors du commun.
Une exposition haute en couleurs sur un bateau : Paris s’évade !
Le Sahara des caravaniers, c’est avant tout une exposition sur le désert des déserts : le Ténéré. Des images grands formats nous permettent de nous immerger totalement dans ce décor si particulier, accompagnés des caravanes hauturières qui parcourent ces étendues afin d’échanger, de commercer avec les oasiens et les sauniers du Kaouar, dans l’extrême nord-est du Niger.
Plus qu’une exposition à bord d’un bateau, Paris s’offre un voyage dans les profondeurs du Sahara. Un tout autre monde vient nous toucher, nous étonner. Projections de films, documentaires et débats sont aussi au programme de cette découverte culturelle : de quoi satisfaire l’intérêt des passionnés comme des curieux...
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 09:50 0 commentaires
mercredi 22 avril 2009
Libération au Mali de 4 Occidentaux enlevés au Niger
BAMAKO - Deux diplomates canadiens et deux touristes suisse et allemande, dont les enlèvements au Niger avaient été revendiqués par la branche nord-africaine d’al Qaïda, ont été libérés mercredi dans le nord du Mali, a-t-on appris de source sécuritaire à Gao (nord). Cependant, leurs ravisseurs retiennent encore deux des quatre touristes européens enlevés (...)
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jeudi 16 avril 2009
Conférence sur le peuple Touareg et l’uranium au Niger
Mercredi 29 avril 20h30 à la Bourse du Travail, Place Rousseau, 46000 Cahors.
Exposition "AREVA ne fera pas la loi au Niger", Film "La Bataille de l’uranium", conférence d’Issouf Ag Maha, ancien maire de Tchirozérine au Niger, qui se bat pour le respect de cette terre et pour la survie de son peuple.
"Notre monde a-t-il le droit de laisser passer sous silence la destruction de tout un peuple dont le crime originel serait d’habiter un Sahara jadis inculte mais devenu immensément riche ?"
Contact :
Sortir du nucléaire Lot - sdnlot@free.fr
06 09 71 64 03
Soleil Lotois pour Tchernobyl - soleillotois@orange.fr
05 65 21 39 80
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 20:17 0 commentaires
Mauritanie / Présidentielle
Le général Mohamed ould Abdel Aziz.
(Photo : Manon Rivière / RFI)
par : RFI
Le général Mohamed Abdelaziz, chef de la junte militaire a démissionné ce mercredi du Haut conseil d'Etat qu'il présidait depuis le coup d'Etat du 6 août. Ce coup d'Etat est à l'origine du renversement de Ould Cheikh Abdallah, démocratiquement élu. Dans un discours radiotélévisé, le chef de la junte a annoncé, offiociellement, qu'il était candidat à la présidentielle du 6 juin prochaine
C'est en toute discrétion que Mohamed Abdelaziz a dit au revoir aux membres du conseil militaire. Il a également reçu le président du sénat Ba Mamadou Mbaré, qui devient le président par intérim. Très tard dans la soirée, il s'est enfin adressé aux mauritaniens dans un discours radiotélévisé.
Juste avant, le chef de la junte avait présidé ce mercredi son dernier conseil des ministres ainsi qu'une réunion du Haut conseil d'Etat. Le HCE, mis en place après le coup d'état du 6 août, devrait être maintenant dirigé par l'ex numéro deux, le général Ghazouani. Quant au gouvernement, il devrait annoncer sa démission mais assurer la gestion des affaires courantes jusqu'au scrutin.
Objectif, la magistrature suprême
Le général, qui a déjà largement sillonné le pays ces derniers mois, va maintenant se préparer à mener officiellement campagne pour les élections du 6 juin. Sa candidature a été annoncée ce week-end, mais son intention de briguer la magistrature suprême n'était un secret pour personne.
Dans son discours diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi sur les médias officiels, Mohamed Abdelaziz a critiqué ses adversaires politiques, qualifiés de « malfaiteurs qui veulent affamer le pays en imposant un embargo ». Il vise directement les partis opposés au coup d'état pour qui, la démission du général n'est qu'une vaste comédie qui ne vise qu'une chose, faire accepter le putsch par les urnes.
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 12:43 0 commentaires
new:Une réflexion sur la paix
Comment développer leur région dans la paix et la cohésion après cinq années de rébellion armée ? C’est la réflexion faite par les ex-fronts à Dabaga (45 km au Nord d’Agadez) rencontre de l’Unité pour mettre fin au climat de méfiance et de suspicion né d’un conflit fratricide et qui a fait officiellement 150 morts. En marge de cette rencontre, des intellectuels de la région ont publié ce document critique de la situation qui est faite même aujourd'hui aux cadres du département.
Cinq ans après la signature des accords de paix suite à une rébellion armée dans le Nord du Niger, voilà qu’une initiative est née pour fêter la fin du désarmement de cette rébellion au cours de cet événement nous avons pensé qu’il ne s’agira pas seulement de chanter, danser et se disperser dans la nature. Il s’agira de faire un bilan sérieux et sans complaisance de la situation. Réfléchir sur l’avenir, voir les erreurs et les corriger. C’est pour cette raison que nous saisissons cette occasion pour exprimer nos points de vue avant, pendant et après le conflit armé que la région d’Agadez a vécu, que le Niger entier a vécu.
La rébellion armée
Au moment où cette plaie se cicatrise, ou on parle de réconciliation, il est mal indiqué de s’appesantir sur les actes qui l’ont émaillé dans chaque camp, mais il s’agit de lui donner simplement sa qualification de conflit armé.
A) Avant le conflit armé
Ce conflit armé est né de frustrations, de l’injustice, des exactions de toutes sortes que les différents régimes du Niger faisaient subir à une communauté que la pauvreté et les sécheresses successives ont complètement déboussolées. Au moindre signe de protestation, la répression est brutale, sauvage et inhumaine. Il suffit de réclamer un peu son droit de citoyen, l’homme touareg est jeté en prison, battu, humilié au milieu de sa famille impuissante. Les dirigeants du pays bien que comprenant parfaitement les raisons qui ont amené les hommes et les femmes à prendre les armes contre eux, n’ont trouvé que les mots. “ Ils veulent diviser le pays pour le faire comprendre auprès du reste du peuple nigérien et de leurs amis extérieurs qui les écoutent ”.
B) Pendant le conflit armé
Les dirigeants du pays ont fait croire au peuple qu’il s’agit d’une poignée d’individus perdus dans le vaste désert et que l’armée nigérienne elle-même trompée dans un premier temps à aller banalement récupérer ou éliminer ces individus perdus. Comme il y a une différence entre la tromperie et la réalité, la douleur des familles de part et d’autre a fini par les convaincre du bon raisonnement de la table de négociations et enfin les accords de paix sont nés les fronts de tel et tel et le total fera la résistance armée.
Dans la résistance armée, les divergences entre les hommes qui animent les fronts sont ressorties au grand jour et la communauté a fait les frais d’un conflit. Cependant il n’est jamais tard pour bien faire, les hommes comprennent de mieux en mieux la nécessité de travailler ensemble. De s’atteler aux objectifs qui les ont poussés à prendre les armes pour entrer en rébellion, dans cette paix retrouvée et qu’il faut consolider. La reconstruction de cette région, les libertés d’association, la prise en compte réelle des intérêts de la population dans toutes les décisions les concernant. D’une façon générale on cherchera à nous impliquer dans toutes les structures modernes de production : mines, projets, défense de notre environnement et de notre culture. Il sera définitivement mis fin à la dictature des fonctionnaires (départementaux ou autres) qui viennent simplement profiter de nos richesses et affichant pour nos populations mépris et arrogance.
Les accords de paix du 24 avril 1995
Ces accords de paix de 1995 et additionnels ont été signés sans doute dans la précipitation pour mettre fin à une douleur tout en sachant que les moyens de leur mise en oeuvre n’existent pas. (Peut-être c’est la paix des braves tout simplement). De façon positive des intégrations dans l’armée, la police, la garde, la douane, les écoles professionnelles et autres. Des chefs de fronts ont occupé et occupent encore des postes ministériels et quelques postes dans l’administration territoriale. De façon négative, nous pensons que les dirigeants politiques du pays utilisent de façon dangereuse toutes les potentialités libérées par un conflit que personne ne souhaite voir revenir.
L’administration dans la région
Les partis politiques nés du multipartisme nigérien et les différents pouvoirs issus des élections ont fait du régionalisme un tabou dans l’esprit du peuple (pauvre et ignorant juste un instrument à utiliser au moment des élections). Et chercher à tout prix à tromper l’opinion internationale. Mais dans la pratique des dirigeants cela fait partie de l’art de gouverner le pays. Il suffit qu’un ressortissant d’Agadez parle d’une injustice flagrante pour qu’il soit taxé de régionaliste et souvent menacé. On a tellement entretenu la culture de la peur chez nos populations que personne n’ose s’exprimer devant la plus petite des autorités ni même devant un fonctionnaire parachuté qui peut commettre tous les abus en toute impunité. Ailleurs dans les autres régions chacun fait attention, et dans tous les cas les décisions appartiennent aux gens de la région.
On peut dire clairement que la décentralisation est appliquée partout au Niger sauf à Agadez. On attend encore, on attend toujours.
A titre d’exemple le pouvoir dans ces nominations, les partis politiques au pouvoir avant et aujourd’hui et peut être même demain si nous ne faisons rien, ont tendance à mettre de côté les gens de notre région et placer dans toute l’administration des gens des autres régions pour gérer et de quelle façon nos affaires. Comme si au sein de ce vaste et généreux département il n’y en a pas d'hommes capables d’occuper le fauteuil de préfet, sous préfet, secrétaire général de préfecture, directeurs et autres cadres. Même s’il faut récompenser les militants des partis au pouvoir parce qu’ils ont amené des électeurs aux partis il faut les récompenser chez eux dans leur région et non les propulser à Agadez au détriment des gens de la région. Cette situation nous frustre à plus d’un titre et est tout simplement inacceptable. Pourquoi seul Agadez est un cas exceptionnel ? Pourquoi Agadez doit tout donner aux autres comme si ses ressortissants n’existent pas et n’ont droit à rien ? Dans la vie moderne et ceci depuis l’indépendance du Niger. Pourquoi seul Agadez doit symboliser l’unité nationale et fait-il l’objet de controverse sur la nigérinité ? En ce moment on parle de l’indivisibilité du Niger pour faire profiter certains, alors même que tous les partis politiques (surtout les grands) sont fondés et dirigés de façon régionale et pour certains même ethnique.
Les richesses régionales, les sociétés minières dans la région d’Agadez
Sources des frustrations et des injustices, des pillages de nos ressources, les accords de paix et additionnels, ont carrément oublié de dire un mot sur les sociétés minières installées dans notre région depuis plusieurs décennies : SOMAIR, COMINAK et SONICHAR. A notre grande surprise ! Chaque nigérien sait aujourd’hui que la générosité dont a fait preuve la région d’Agadez dans le partage des richesses nées de l’uranium et du charbon sur le plan financier et le domaine de l’emploi est tout simplement impensable ailleurs dans les autres régions du Niger. On trouve des ingénieurs, des agents de maîtrise, des ouvriers et même des manoeuvres et gardiens de toutes les régions du Niger. Mais aucun ingénieur de notre région. Aucun ressortissant de notre région n’occupe un poste. Voyez-vous ce qui c’est passé à Tillabéry à propos de l’or, ce qui se dit à Zinder, ce qui a été dit à Diffa à propos du pétrole, ce qui a été fait à Dosso à propos du coton, etc., et pourtant dire la même chose à Agadez dérange les esprits. Depuis trente ans l’uranium a engendré des milliards et des milliards, mais constatez dans quel état sont les écoles, les routes, les dispensaires.
Constatez dans quel état de pauvreté et d’exclusion vivent ceux qui habitent les régions, ces villages, ces hameaux. Comment comprendre qu’avec tant de milliards, les autochtones n’ont pas pu avoir droit au moindre litre d’eau potable à boire à plus forte raison abreuver leur bétail. Dans le domaine de l’emploi dans ces sociétés minières, il n’y a aucun ingénieur de la région, une poignée d’agents de maîtrise et environ trois cents ouvriers ressortissants de la région dans les 3 sociétés qui totalisent 2.500 travailleurs soit 12 %. Et pourtant, la région ne manque pas de cadres capables d’être Directeur, Médecin, Chef de secteur et autres ouvriers dans le cadre de l’atteinte de la limite d’âge des anciens. L’histoire retiendra que les quelques ingénieurs de la région qui ont travaillé dans ces sociétés ont été chassés pour complicité avec la rébellion ! Quant aux conventions de longue durée qui sont en train d’être renouvelées entre les sociétés minières et l’Etat nigérien, il est souhaitable que cette durée ne soit pas le renouvellement du calvaire indescriptible que les trente années d’exploitation d’uranium ont léguées à la région. Aussi, le projet IMOURAREN ne doit pas constituer un laurier pour endormir ceux qui doivent subir les conséquences de sa réalisation dans n’importe quelle condition. C’est dans la prise en compte de cette dure réalité que la consolidation de la paix doit se faire. En conclusion de ce chapitre, il s’agit de dire sans que cela soit interprété comme du régionalisme, ou de l’ethnocentrisme (comme à Tillabéry, Dosso, Diffa, Zinder, etc) que la richesse de la région doit servir à son développement et que l’emploi dans l’avenir doit se faire parmi les hommes et les femmes de la région.
Décentralisation
Consacré par les accords de paix en échange du fédéralisme, tant mieux si tout le pays est concerné, mais dans les tentatives de mise en application de cette décentralisation, qui ont échoué, nous nous sommes rendus compte de la réalité suivante : dans chaque région et dans chaque parti politique ne se présente dans les autres régions aux élections que leurs ressortissants, mais pour la région d’Agadez le recours aux mercenaires politiques est très aisé. Une autre dure réalité que les Nigériens savent c’est qu’un ressortissant d’Agadez n’a pas le droit de faire même du “ DAKO ” (porteur de bagage) dans les autres régions à plus forte raison être député, maire, ou conseiller élu ou éligible. Là aussi, les dirigeants politiques doivent se convaincre que cette pratique n’est pas qualifiée de régionaliste ou ethnocentrique dans les autres régions donc Agadez doit l’appliquer de la même manière. Il n’est pas cohérent de vouloir du fédéralisme pour soi et le transformer en décentralisation pour coloniser de façon moderne les autres.
La communauté
La communauté Touarègue doit s’atteler au travail et se convaincre que le développement à pour moteur les hommes et les femmes de cette communauté, il s’agit donc de réfléchir, de penser, d’initier et de projeter. Les divergences inter-ethniques et inter-claniques doivent être considérées de la nature humaine et cela se trouve dans chaque communauté nigérienne. Quant aux chefs de la résistance armée, compte tenu du rôle qu’ils ont joué et de cette chefferie que l’histoire leur a léguée, ils doivent taire à jamais leurs divergences car leur responsabilité permanente est engagée et la communauté ne cessera jamais à tort ou à raison de les indexer. Au sujet des chefs traditionnels, c’est de leur réhabilitation et de leur prise de conscience aux exigences d’un monde moderne qu’il s’agira, le cadre de leur organisation nationale doit y veiller.
Conclusion
La paix et sa consolidation doivent se faire sur des bases saines, concrètes, dans le seul but d’éviter un recommencement dommageable pour tout le pays. La critique et l’autocritique contenues dans ce document ne visent nommément aucun parti politique aucun individu, aucun partenaire, mais s’adresse à la conscience humaine de quelque bord qu’elle soit. Pour finir, il faut se convaincre que la paix est plus difficile à faire que la guerre.
L’unité dans la diversité pour la prospérité de toute la nation est un objectif noble qu’il faut atteindre. Très modestement, tel est notre point de vue et notre contribution.
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Le tourisme en pays touareg
écrit par :Nathalie BLANC
Dans l’imaginaire occidental, les Touaregs sont toujours associés au Désert du Sahara même si aujourd’hui la plupart d’entre eux vivent dans des régions sahéliennes. “Hommes bleus” et “désert” alimentent autant les rêves de ceux qui voyagent dans leur tête, que les caisses des marchands de rêves. Certains rêves se concrétisent...
Les écrits et témoignages ramenés par les premiers Européens qui ont traversé le pays touareg, ont contribué à la naissance de cette fascination qu’éprouvent les occidentaux pour les “hommes bleus du désert”. Mais si les Touaregs fascinent par la manière dont ils arrivent à s’adapter à un environnement difficile, le désert, et celui du Sahara en particulier, exerce lui aussi un charme puissant, au sens magique du terme.
Le Sahara fascine d’abord par son étendue. Le touriste, venu d’Europe le plus souvent, se sent enfin “seul au monde”, face à lui-même. Le calme, voire le silence, qui règne sur ce monde minéral incite également à l’intériorité cet homme venu d’une civilisation de “bruit et de fureur”. Isolé entre sable et roche, ne disposant matériellement que du minimum, il découvre une autre dimension de la vie. Il s’émerveille d’une trace d’insecte ou de la moindre touffe d’herbe comme autant de miracles. Ce n’est pas un hasard si les religions monothéistes sont nées dans le désert. Si démuni dans ce nouvel univers, le citadin voit son orgueil et ses certitudes fortement éprouvés.
Cette quête de l’absolu, cette recherche de la vérité d’être, tendent à se propager dans les pays riches, où “l’être” a souvent cédé le pas à “l’avoir”. Le désert, lieu de ressourcement, agit alors comme une drogue, remède contre les agressions des sociétés industrialisées. En effet, de nombreux touristes deviennent des habitués du séjour saharien et désirent pousser plus loin l’expérience humaine par l’approche des populations touarègues. Ils tentent ainsi, par la découverte d’une culture (mode de vie, valeurs différentes des leurs), de mieux appréhender le sens de leur propre vie.
Le tourisme saharien a pris un essor sans précédent au cours des années 80, surtout dans le sud de l’Algérie (Hoggar et Ajjer) et le nord du Niger (Aïr). Longtemps réservé à une clientèle aisée, il s’est beaucoup démocratisé. Il offre une particularité parmi les milliers de propositions du marché, à l’instar de tout voyage “à investissement personnel”, physique ou psychologique, celle de n’être accessible qu’en petit groupe et de combiner fréquemment la marche ou la méharée avec les étapes en 4/4. Histoire sans doute, et c’est louable, de favoriser l’aspect humain de ce voyage quasi initiatique. Les Touaregs, ou du moins certains d’entre eux, ont bénéficié de cette manne financière et les agences de voyage ont fleuri à Tamanghasset, Djanet, Agadez, Tombouctou, Gao, et Kidal, ainsi qu’en Libye ces dernières années, même s’il est vrai que les récents événements politiques n’ont guère encouragé le tourisme quand ils ne l’ont pas carrément empêché.
Mais le tourisme à grande échelle ne va pas sans risques et les touristes ne sont pas tous des modèles du genre. Les sites culturels “protégés” en tant que mémoire de l’humanité, qui offrent peintures et gravures rupestres, pointes de flèches et poteries..., pâtissent trop souvent de visiteurs indélicats. Certaines supportent mal les caresses répétées, le calque et autres manifestations d’admiration, les autres n’ont sans doute guère leur place dans les salons particuliers... ou il n’en restera bientôt plus dans leur région d’origine ! Mais les civilisations disparues ne sont pas seules à souffrir d’une certaine forme de tourisme.
Les populations des régions concernées sont déstabilisées par l’argent facile et la création brutale de besoins jusque là inconnus. Les rapports marchands ont parfois (souvent ?) remplacé les échanges humains. Ces populations sont parfois (souvent ?) l’objet d’une curiosité qui ressemble beaucoup à du voyeurisme. Des fêtes “traditionnelles” ont parfois été organisées spécialement pour satisfaire le besoin d’exotisme de certains. De même, des campements ont été implantés et entretenus en vue de “visites guidées”... Mais où est l’authenticité tant recherchée ?
Faire des copies pour préserver les originaux, comme pour les oeuvres d’art, est peut être une bonne idée, à condition toutefois que chacun en connaisse et accepte les conditions, ce qui pour l’instant ne semble guère le cas. La famille qui habite dans un tel campement ou qui s’exhibe en tenue d’apparat un jour ordinaire semble plutôt victime d’une sorte de “proxénétisme culturel” !
Dans l’intérêt de tous, de tels débordements doivent être jugulés. Le pragmatisme se trouve quelque part entre les positions des “anti-tourisme“ irréductibles et celles de tous ceux qui pensent que le salut des Touaregs ou du moins du Sahara passe le tourisme.
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 12:12 0 commentaires
mardi 14 avril 2009
L' Association Culturelle Berbère Imazighen 44
L' Association Culturelle Berbère Imazighen 44
Organise une conférence débat le
Samedi 18 Avril 2009 - 2959
Le printemps Amazigh "Berbère"
Hier, Aujourd'hui, Demain.
Maison des syndicats 'Salle F'
5 Place Gare de l’état
44200 Nantes
Rappel des éléments historiques du mouvement des années 80
par Mme Jedjiga OUGGAD – DOUILLARD Membre du conseil fédéral du Congrès Mondial Amazigh
2
Témoignage vidéo sur les événements tragiques de Kabylie en 2001
3
Les effets du printemps noir de Kabylie au Maroc par Mr Abdelouahd ESSINE Etudiant à l’Ecole Centrale
Les différents mouvements pour les autonomies des régions de Tamazgha par Mme Samia AZZEGAGH Présidente de l’ACBI 44.
Merci de diffuser l'information,
Nous comptons sur votre participation,
Soyez nombreux !
Tanemmirt
Naoned -Nantes- le 10/04/2009
Samia AZZEGAGH
La présidente
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 10:33 0 commentaires
mercredi 8 avril 2009
Les autorités securitaires de tantan arretent Mohamed Hamada alansary suite a son dialogue avec his press
écrit par :Nour adene LACHIB
Lundi le 06 avril 2009
Les autorités securitaires a tantan ont interrogé M.Mohamed Hamada Alansary, journaliste specialisé dans les affaires touaregs et membre du comité touareg au sein du congrés mondial amazigh suite a son dialogue avec his press.
L'operation d'arrestation a eté confié a deux agents de la securité habillés en civile le vendredi soir le 03-04-2009.Ils ont posé un torrent des questions a M. Alansary que selon ses declarations ''n'ont aucune relation avec le contenu du dialogue ou toute autre remarque concernant tout ce qui a eté abordée dans cet interview ''.D'ailleurs cela lui a causé un harcelement psycologique et fatigue, car les questions posées etaient lié au cadre de sa vie privé ,tel que celles concernant sa famille ,les pays qu'il avait visité et les raisons de cette visite,son appartenance politique et les postes qu'il avait occupés. M.alansay voit que la cause essensielle de ces interrogatoires etait le fait d'aborder le dossier touareg au Maroc dans un dialogue qu'il a qualifié d' audacieux et clair qui a eté intervenu au moment opportun , tout en ajoutant que ''la question des touaregs marocains est une realité existante , le sahara appartient au maroc que l'on veut on pas , on restera fidele au testement de notre pere 'paix a son ame' cheick mohamed ali alansary''.
''nous sommes aujourdhui dans un pays des libertés et des institutions qui octroie a l'Homme le droit d'exprimer son opinion avec toute la franchise et transparente sans des inconvenients et harcelements, surtout que il s'agit un journaliste touareg qui ecrivait dans plusieurs journaux nationaux depuis 1991 et il n'a jamais eté exposé a aucun interrogatoire comme celle de Tantan ''a –t-il dit .
C'est qui etrange dans la situation est lorsque M.Alansary a demendé a l'un des agents si ils avaient eu des instructions depuis Rabat l'un d'eux lui a repondu ceci:.si c'etait le cas on te mettrait dans un sachet et on va t'envoyer laba...................''.
M .Alansary a profité pour remercier le site de HIS Press qui lui accordé l'occasion pour aborder le theme touareg qui est utilisé par certains comme un proie partagé entre eux alors que le peuple touareg combattant au Mali et au Niger est persecuté ,exposé a l'excercise de toute sorte forme de genocide , massacre et segregation
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mardi 7 avril 2009
Niger : la rébellion touareg et le gouvernement s’engagent pour la paix
TRIPOLI (AFP) — Des groupes de rebelles touaregs et une délégation du gouvernement nigérien ont affirmé leur engagement pour la paix, lors d’une rencontre avec le numéro un libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli, a rapporté mardi l’agence libyenne Jana.
"Toutes les personnes ici présentes affirment leur sérieuse conviction et leur volonté de parvenir à la paix et de consacrer tous leurs efforts au service de leur pays", a déclaré le chef de la délégation gouvernementale, le ministre nigérien de l’Intérieur, Albadé Abouba, lors de la rencontre lundi soir.
Le président du principal groupe rebelle, Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), Aghali Alambo, a affirmé de son côté "l’engagement de son mouvement et des autres groupes sur le front pour une paix définitive au Niger", a rapporté Jana.
"Ces engagements couronnent les négociations de paix ayant eu lieu ces deux derniers jours entre les rebelles touareg et le gouvernement nigérien" en Libye, selon l’agence libyenne qui ne précise pas si un accord de paix était prévu.
Le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine, a indiqué de son côté qu’il suivrait la situation au Niger jusqu’à l’achèvement du processus de paix, toujours selon l’agence.
Outre le MNJ, le Front des forces de redressement (FFR) et le Front patriotique nigérien (FPN) ont également pris part aux négociations .
Le FPN avait affirmé le 26 mars à Tripoli que des pourparlers avec des médiateurs libyens avaient "abouti à l ?ébauche d ?un document cadre de négociation comportant les conditions du retour d ?une paix définitive et durable au Niger ainsi qu ?un programme détaillé d ?exécution, allant du cessez-le-feu immédiat à la cérémonie officielle de remise d ?armes".
En visite à Niamey, le numéro un libyen avait appelé le 15 mars les rebelles touaregs du Niger à déposer les armes et intégrer un processus de paix.
Lors de cette visite, le dirigeant libyen avait remis au président Mamadou Tandja six ex-otages nigériens des rebelles touaregs du MNJ, dont il a obtenu la libération.
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vendredi 3 avril 2009
Les Amazighs ont le droit de prendre
Le gouvernement algérien appelle les citoyens à voter le 9 avril prochain pour élire le Président de la République.
En principe, à chaque fois que le peuple est invité à participer à des élections, c’est la démocratie qui s’exprime. Mais dans la réalité, cela n’est vrai que lorsque les candidatures peuvent se manifester librement et sans entraves, lorsque les campagnes électorales sont équitables, lorsque l’administration est neutre et lorsque les scrutins sont libres et transparents.
Or en Algérie, aucune de ces conditions n’est réunie.
Après deux mandats de 5 ans chacun, le chef de l’Etat actuel, M. Bouteflika, est candidat à sa propre succession et il est certain, sauf événement exceptionnel, d’être reconduit dans ses fonctions. Cela est prévu, programmé, décidé. En Algérie, on ne gagne pas les élections dans les urnes mais parce qu’on est le candidat du «système». Et pour maintenir M. Bouteflika au pouvoir, le régime n’a pas hésité à supprimer à la sauvette en novembre dernier, la limitation du nombre de mandats présidentiels prévu dans la Constitution. M. Bouteflika peut donc gouverner jusqu’à la fin de ses jours, rejoignant ainsi le clan de ses frères arabes, présidents à vie : Ben Ali en Tunisie, Kadhafi en Libye, Moubarak en Egypte, Assad en Syrie, etc.
Le 9 avril prochain, il n’y aura donc pas de scrutin, mais une formalité électorale tout juste destinée à donner des apparences de normalité dans ce pays. Pendant ce temps, le peuple subit un régime dictatorial qui s’approprie les richesses du pays et qui gouverne par la force, la terreur et la corruption.
Les Amazighs d’Algérie et les Kabyles en particulier, sont les premières victimes de ce pouvoir car ils ne cessent de dénoncer ses injustices, son mépris, ses violences meurtrières et ses violations des droits humains. Les assassinats de Lounes Matoub en 1998 et des 126 personnes tuées par les gendarmes au printemps 2001 en Kabylie, sont toujours couverts par l’impunité, le chef de l’Etat répète à l’envie que «jamais Tamazight ne sera langue officielle» et le gouvernement arabonationaliste poursuit avec force et obstination sa stratégie d’anéantissement de l’identité amazighe au profit de l’arabo-islamisme. En Algérie comme dans les autres Etats d’Afrique du Nord, il y a un réel génocide culturel contre le peuple amazigh.
Dans ce contexte, voter le 9 avril prochain, c’est cautionner ce pouvoir et ses fondements anti-démocratiques. Au contraire, rejeter cette «élection», c’est faire acte de patriotisme, c’est opter pour l’état de droit et exprimer haut et fort notre refus de ce système totalitaire.
Mais les Amazighs d’Algérie ne doivent pas se limiter uniquement à une attitude de résistance passive. Après près d’un demi-siècle de mise à l’écart et d’oppression, ils doivent, après un débat large et serein, s’offrir de nouvelles alternatives, dans le cadre du droit des peuples de disposer d’eux-mêmes, conformément au droit international. Ainsi et par exemple, la Déclaration des Nations Unies pour les droits des peuples autochtones ouvre aux Amazighs, des perspectives pertinentes et salutaires, notamment dans ses articles 4 et 5 qui stipulent respectivement que «les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes» (art.4), et «les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles distinctes, tout en conservant le droit, si tel est leur choix, de participer pleinement à la vie politique, économique, sociale et culturelle de l’État» (art.5).
Face à un pouvoir arrogant et fermé au dialogue sincère et constructif, les Amazighs n’ont pas d’autre choix que celui de s’affirmer et de revendiquer fermement leur droit fondamental à l’existence en tant que peuple à part entière. Leur survie en dépend.
Liberté, dignité, justice pour le peuple Amazigh.
P/le CMA
B. Lounes, Président
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Niger - négociations à Tripoli (Libye)
Une délégation gouvernementale est arrivée hier soir à Tripoli. Elle est conduite par le ministre nigérien de l'Intérieur et par le Haut Commissaire à la Restauration de la Paix.
But de l'opération, rencontrer les différents mouvements de rébellion nigériens qui sont déjà dans la capitale libyenne.
Il ya quelques semaines, un mouvement issu du Mouvement nigérien pour la justice (MNJ) s'est dit prêt à faire taire les armes et à entamer des discussions de paix.
Le président Tandja avait jusque-là refusé de négocier avec des rebelles qu'il qualifiait de bandits armée et de trafiquants de drogue.
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 17:47 0 commentaires