lutte contre la marginalisation et l'ethonocidaire qui secouent le peuple touareg ..... vive la jeunesse touaregue qui se bat pour les ideaux des martyrs qui ont combattus pour sauver le peuple touareg .... ""VIVE TUMAST IN KEL TAMASHEQ ED TILLA"" .
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
CMA: Les Amazighs ont le droit de prendre leur destin en main... MALI:Municipales dans le calme... INFOS:, MAROC : L'anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, un moment fort participant de la symbiose entre le peuple et le Trône .... MAROC:SM le Roi préside à Fès un conseil des ministres ... MAROC: Le ministre de l'Intérieur appelle les électeurs à retirer leurs nouvelles cartes .... Mali / Otages Al-Qaïda au Maghreb pose un ultimatum à Londres.... MJN: Chaque jour que Dieu fait, l’Histoire donne raison au MNJ en faisant reconnaitre le bien-fondé et la légitimité de ses revendications..... MALI:les milices refusent d’être désarmés et ne respectent aucune loi..... Mali : quatre islamistes algériens arrêtés après un accrochage..... MALI:Décès de Mohamed Aly Ag Hamati dit Handawa MAROC:Le ministre de l'Intérieur appelle les électeurs à retirer leurs nouvelles cartes .... MAROC:mohamed hamada el_ansari élu membre de la l'association marrocaine de la presse electronique .... algerie:Abderrezak El-Para : “Je regrette ce que j’ai fait” ...

lundi 15 novembre 2010

La colonisation est le phénomène majeur de ce siècle qui a orienté le destin du peuple touareg vers ce qu’il est aujourd’hui


Auteur: Awily Ag Hamama Ansary

Les germes de la crise
L’histoire récente des Touaregs, comme celle de la plupart des peuples du tiers-monde, a été marquée par le contact avec l’homme européen. La colonisation est, en effet, le phénomène majeur de ce siècle qui a orienté le destin du peuple touareg vers ce qu’il est aujourd’hui.

Avant la colonisation, les Touaregs jouissaient d’un pouvoir politique et économique au Sahara et en Afrique Occidentale. Cette influence se traduisait notamment par le contrôle du commerce caravanier. Les liens avec les autres communautés ethniques se caractérisaient par une complémentarité entre pasteurs et cultivateurs. Les différents peuples s’estimaient, malgré les rivalités et les impulsions guerrières qui les animaient tous.

Le colonialisme a mené une politique qui a contribué, d’une part, à la détérioration des relations interethniques et, d’autre part, à la désagrégation des confédérations touarègues pour créer de multiples chefferies artificielles plus faciles à contrôler.

Au moment des indépendances, les Touaregs ne réalisèrent pas la portée des changements qu’ils venaient de subir. Le pays touareg se trouva ainsi morcelé et traversé par des frontières absurdes qui correspondaient uniquement, à l’époque, aux limites de compétences des différents officiers de l’administration coloniale.

Depuis les indépendances, les différents gouvernements qui se sont succédé au Mali et au Niger ont marginalisé ce peuple quand ils n’ont pas cherché, sciemment, à l’effacer.

La résistance...
Les Touaregs vivent ces politiques comme une discrimination ethnique et les ressentent parfois comme des tentatives de génocide. Les régions touarègues se sont vues refuser tout espoir de développement économique et d’épanouissement culturel.

Un climat de contestation / répression s’est instauré sans aucune volonté politique, de la part des autorités nigériennes et maliennes, de traiter cette situation par le dialogue.

Ces graves problèmes d’ordre politique s’ajoutent aux sécheresses dramatiques (1973, 1984) qui frappent régulièrement ces régions. Ces aléas climatiques ont fini par saper les bases traditionnelles de l’économie touarègue en décimant la presque totalité du cheptel. La grande sécheresse de 1973 a été utilisée comme arme pour en finir avec les Touaregs de façon définitive par les pouvoirs centraux : puits et vivres empoisonnés, aides internationales détournées, populations déplacées. Cela a conduit beaucoup de Touaregs à se sédentariser ou à s’établir, non sans problèmes, autour des centres urbains, voire à s’exiler. Ainsi plusieurs centaines de milliers de Touaregs nigériens et maliens ont fui vers la Libye et l’Algérie.

Au Mali

En 1963, une première insurrection touarègue contre le pouvoir central de Bamako, a été sévèrement réprimée par Modibo Keita, avec l’aide de Ben Bella, qui lui livra les responsables Touaregs réfugiés en Algérie. Cette répression avait déjà fait des milliers de morts dans l’indifférence générale, y compris de la France qui venait pourtant juste de "partir" de la région.

Les trente ans d’indépendances du Mali, jusqu’en 1990, ont été marqués par une absence de la communauté touarègue de la vie institutionnelle du pays. A tel point que les Touaregs étaient perçus par les autres Maliens comme des étrangers qui n’avaient qu’à retourner chez eux en... Algérie ou en Libye.

En 1990 craignant des massacres massifs, comme au Niger voisin, des groupes de jeunes Touaregs prennent les armes et entrent en résistance contre le pouvoir central malien. Par cet acte ils voulaient faire valoir leur droit à la citoyenneté et à la dignité.

Après plusieurs mois de guerre et de massacres, l’Algérie arrive à obtenir des deux parties la signature d’un accord de paix à Tamanrasset en janvier 1991. Mais cet accord n’aura aucune suite à cause de la précipitation dans laquelle il a été signé et surtout de la mauvaise volonté des autorités maliennes qui préféraient une solution militaire du conflit. La guerre continua et les massacres de civils Touaregs redoublèrent d’intensité.

Le massacre qui a le plus marqué la communauté touarègue est celui de Léré (Tombouctou) le 20 mai 1991, quand les militaires ont trié des dizaines de civils Touaregs et Maures sur le seul critère de la couleur de leur peau et les ont exécutés sur la place publique sans même vérifier leur identité. Leurs familles furent retenues en otages par l’armée pendant un an.

Le 11 avril 1992, un "Pacte National" censé mettre fin aux hostilités est signé, toujours sous la médiation algérienne. Ce pacte consacrait "un statut particulier" pour les trois régions du nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal). La signature de cet accord ne mettra pourtant pas fin aux exactions contre les communautés touarègue et maure.

C’est ainsi que d’autres exécutions sommaires eurent lieu notamment à Gossi le 14 mai 1992, où 12 personnes travaillant pour "l’Aide de l’Église Norvégienne" ont été assassinées par des militaires. Le 17 mai 1992, à Foïta (frontière mauritanienne), 48 éleveurs ont été tués près d’un puits avec leurs animaux. Ces massacres ont eu comme autres conséquences la fuite vers la Mauritanie, l’Algérie et le Burkina Faso de plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont dû abandonner maisons, biens et troupeaux... Toutes les grandes villes du Nord ont été vidées de leurs populations touarègues et maures.

Mais les réfugiés revenus au Mali, à la suite de la signature du "Pacte", n’ont pas tardé à repartir, effrayés par les confiscations arbitraires de leurs biens et troupeaux.

Le 12 juillet 1992, alors que les MFUA (Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad) devaient rencontrer le nouveau président Alpha Oumar Konaré, des Touaregs victimes d’agressions et de pillages ont été obligés de se réfugier dans l’ambassade d’Algérie à Bamako.

Des brigades mixtes composées d’éléments de l’armée et de combattants du MFUA ont été créées pour maintenir l’ordre et ramener la confiance. Ces brigades ont, en fait, été utilisées beaucoup plus contre les groupes touaregs hostiles au Pacte que contre les militaires qui continuaient à terroriser les populations civiles.

A ce jour aucun responsable politique ou militaire n’a été poursuivi pour son rôle dans ce génocide.

Le processus dit "démocratique", avec l’avènement d’un nouveau régime, n’a pas eu l’effet escompté dans le sens de l’apaisement et de la paix.

En effet, les exactions n’ont jamais cessé et la réticence des autorités maliennes à appliquer le Pacte a fini par diviser la résistance touarègue, dont la grande majorité ne croit plus à la volonté politique du pouvoir central à régler ce conflit par la négociation.

Les combats ont repris à la suite du massacre d’une trentaine de Touaregs dans la région de Menaka le 21 avril 1994. Depuis, plus de 1000 civils Touaregs et Maures ont perdu la vie dans les différentes tueries organisées par l’armée malienne et ses milices parallèles. Depuis 1996 une accalmie relative s’est installée au Mali mais le problème touareg reste entier. Les accords signés ne sont toujours pas appliqués par l’État malien.

Enfin de l’année 2005, un colonelle Touareg a voulu parler sur le retard de tous ce qui a été signé dans les accords de Tamanrasset en janvier 1991. Au début de l’année 2006, des groupes de jeunes Touaregs prennent les armes et entrent en résistance contre le pouvoir central Malien. Par cet acte ils voulaient faire vouloir leurs droits à la citoyenneté et à la dignité.

Après quelques mois de manque de compréhension entre les deux parties, l’Algérie arrive à obtenir des deux parties la signature d’un autre accord de paix à la capital Algérien en avril 2006. Mais cet accord n’aura aucune suite à cause de la précipitation dans laquelle il a été signé et surtout de la mauvaise volonté des autorités Maliennes qui préféraient une solution militaire du conflit. La guerre politique et économique continua et le problème Touareg reste entier. En rappelant que les accords signés ne sont toujours pas appliqués par l’état Malien.

Quel avenir ?

La crise que connaissent les régions du nord du Mali et du Niger aujourd’hui résulte non seulement du caractère artificiel des frontières héritées de la colonisation, mais surtout de la politique désastreuse menée dans ces pays depuis les indépendances et qui a toujours refusé de considérer les Touaregs comme des citoyens à part entière.

Les pouvoirs claniques qui se sont succédé dans ces pays depuis les indépendances ont tous eu une coloration ethnique. Ceci s’est traduit, comme partout en Afrique, par la domination de certaines ethnies qui se sont accaparé l’appareil de l’État dont elles ont fait leur propriété.

Depuis des siècles, les ethnies qui composent aujourd’hui ces pays ont su cohabiter et gérer tant bien que mal leur complémentarité. Les responsables politiques ne se sont jamais souciés d’un quelconque intérêt général pour s’atteler à construire une unité basée sur les réalités locales. Ils se sont enfermés, au contraire, dans des idéologies inadaptées aux réalités africaines et dont l’erreur principale a été d’occulter la spécificité des États africains en voulant leur plaquer des schémas conçus pour des nations qui ont plusieurs siècles d’existence.

On oublie que ces pays sont encore à construire et que seule la volonté des différentes communautés qui les forment peut garantir leur stabilité et leur développement. Ces pays dont la viabilité économique est très loin d’être acquise, continuent à être sous la tutelle internationale de la France qui les maintient encore sous "perfusion économique".

Aujourd’hui, dans un contexte international difficile, le Peuple touareg s’interroge sur son devenir. Il est à la recherche d’une solution qui lui permette de surmonter les mutations de la société, de retrouver sa dignité et d’assurer son existence. En tant que communauté linguistique et culturelle, le Peuple touareg demande que lui soit reconnu le droit de vivre sur son territoire et de gérer son propre développement.

jeudi 11 novembre 2010

FESTIVAL AU DÉSERT- COMMUNIQUÉ DE PRESSE‏

Chers amis,


Au nom de la direction du Festival au Désert, et de son équipe, j’ai le plaisir de vous faire parvenir le premier communique de presse annonçant la prochaine édition du festival. Celle-ci se tiendra les 6, 7 et 8 Janvier 2011, à Tombouctou/Mali.

Compte tenu des questions, au sujet de la sécurité, dans la zone Sahélo-Saharienne, qui occupent bien des esprits et relayées par une certaine presse, nous avons jugé important d’apporter les réponses adéquates. Celles-ci dénotent l’importance de ce festival et les raisons pour lesquelles, il ne constitue en aucun cas une menace pour les nombreux participants qui s’inscrivent, et dont le nombre s’accroît graduellement chaque jour.

Nous vous serions très reconnaissant si vous voulez bien diffuser ce communiqué de presse dans vos rédactions, auprès de vos amis, de vos partenaires et de vos collaborateurs médiatiques.

En vous remerciant pour votre attention et en restant à votre disposition pour toute question.

Très cordialement,

Intagrist El Ansari.

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Intagrist El Ansari
Chargé des Médias
Festival au Désert-Essakane
Tél : + 223 76 63 66 46
www.festival-au-desert.org

Arrestation de Moussa Ag Acharatoumane et d’Aboubacrine Ag Fadil


Bonjour mes chers frères et sœurs Touareg et amis de la communauté. Ceci est mon premier message écrit depuis l’arrestation, le 1er Novembre 2010, à Tombouctou lors du Congrès de la Jeunesse du Nord de nos deux frères. Après plusieurs récherches infructueuses, je n’ai malheureusement pas pu obtenir tous les détails exactes concernant cette arrestation. Ceci dit, cette privation de leur liberté est liée à l’organisation de ce congrès ou échange d’idée. J’ai eu la compréhension que l’organisation de ce congrès aurait été perçue comme étant dangereuse à l’état de droit au sein de la République du Mali.



e n’ai malheureusement pas eu la chance de connaitre Aboubacrine Ag Fadil, mais je connais bien Moussa Ag Acharatoumane. Il est sans aucun doute l’un des Touareg les plus compétant et actif de notre génération. Sa présence dans les organismes onusiens que ce soit en Afrique, en Europe, ou en Amérique en atteste largement. Personnellement, j’ai eu à discuter, pendant de très longues heures, avec lui de sujets important tels que la situation de notre communauté. Moussa est de fait un atout pour notre génération et par ricochet pour notre communauté vu que nous sommes appelés dans les années à venir à être ses décideurs.

Partant de ce constat, je suis convaincu que sa libération (ainsi que celle d’Aboubacrine Ag Fadil) doit être le premier chantier que nous nous devons d'entreprendre. Je crois que nous avons tous critiqués les générations Touareg précédentes pour n’avoir pas pu offrir à notre communauté les opportunités et réalisations qui lui reviennent. Comme on le dit si souvent « chacun a son tour chez le coiffeur ». Mesdames et Messieurs notre tour c’est aujourd’hui. Mesdames et Messieurs notre tour il commence par une union sacrée autour de la réparation de cette défaillance judiciaire du Mali.

Nous avons tous chantés depuis belles lurettes l’importance de l’unité de notre communauté. Mesdames et Messieurs nous avons là la première occasion de mettre en pratique nos chants. Nous devons tous avoir un même objectif : la libération rapide de Moussa et d'Aboubacrine. Nous devons tous nous sentir responsable de leur sort. Comme je l’ai dit plus haut, je ne connais pas Aboubacrine, mais croyez moi si c’était un autre d’entre nous qui était injustement emprisonné, Moussa aurait fait bouger ses montagnes afin que cette personne recouvre sa liberté.

Par conséquent, je voudrais lancer un appel solennel a tous les jeunes Touareg du Mali et du Niger en leur demandant de s’abstenir de toute action, absolument toute action qui pourrait être préjudiciable au cas de nos deux frères. Je voudrais que tout un chacun comprenne que s’il ou elle n’entreprend pas une action qui pourra aboutir à leur libération, il ou elle se doit d'expressément éviter l’entreprise de tout act qui pourra rendre leur cas encore plus compliqué.

A l'instar de tout le monde, j’ai appris la création du MNA comme fruit du congrès qui a vu l’interpellation de Moussa et d’Aboubacrine. Ceci est l’unique information que j’ai concernant ce mouvement. Je voudrais demander à tous les membres et sympathisants de ce mouvement de séparer, ne ce serait ce que pour le moment, leur mouvement et les cas de Moussa et d’Aboubacrine. Qu’ils soient considérer comme membres ou sympathisant de ce mouvement, je crois, n’aide en aucun cas leur situation. Par conséquent, il serait important que nous participons tous à l’effort pour leur libération en tant que deux frères Touareg et non en tant que deux membres d’un quelconque mouvement.

S’il y a un point commun qui existe entre tous les grands chantiers entrepris par une partie ou toute la communauté Touareg que ce soit au Mali ou au Niger depuis la colonisation française, c’est l’amateurisme dans les actions prises. Aujourd’hui Dieu merci une partie très importante de la jeunesse a reçue une éducation moderne. A nous d’utiliser cette éducation à notre avantage quand et où il le faut. Cette utilisation effective et efficiente s’impose aujourd’hui.

Par conséquent, des frères Touareg et moi avons pensés à la création d’un Comité de Réflexion et d’Action composé d’une demi-douzaine de membres dont Assaleck Ag Tita (Président de Takrist), Ahiya Kourouza (ancien President de l’Association des Etudients Nigériens au Sénégal) et de moi-même Acheick Ag Mohamed (ancien Secrétaire General de la Confédération des Etudiants Etranger au Sénégal et Président de l’Association des Étudiants Africains à Indiana University) entre autres. Nous avons identifié la nécessitée de la création d’un tel comité dans la mesure où nous n’avons pas observer de réelles actions entreprises une dizaine de jours après leur arrestation. Ce comité nous est parru important vu notre conviction que seuls des acts murement réflechis pourront aboutir a une fin positive. A travers l’utilisation de moyens uniquement légaux nous souhaitons joindre nos efforts a ceux d’autres frères et sœurs afin d’aboutir a leur libération. Nous demandons à toutes les bonnes volontés de bien vouloir appuyer ce comité.

La première étape est d’encourager tous les frères et sœurs de bien vouloir signer la pétition suivante pour leur libération (http://lapetition.be/en-ligne/petition-8626.html) ; nous demandons également aux auteurs de cette pétition de bien vouloir nous contacter afin que nous puissions aussi utiliser ce moyen afin d’aboutir à notre objectif commun : la libération de Moussa Ag Acharatoumane et d’Aboubacrine Ag Fadil.


Merci

dimanche 7 novembre 2010

MESSAGE A TOUTE LA JEUNESSE ET LEADERS POLITIQUES DE L'AZAWAD


Considérant la constitution malienne en son article premier disposant que la personne humaine est sacrée et inviolable ;

Considérant l’article 04 de la même constitution relatif à la liberté d’expression, de penser, de conscience, de religion, de culte, d’opinion, et de création dans le respect de la loi ;

Considérant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 Décembre 1948 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples du 27 juin 1981 ;

Considérant la Déclaration des Nations Unies des Droits des peuples autochtones en son article 03 stipulant que les peuples autochtones ont droit à l’autodétermination en vertu, de ce droit ils déterminent librement leur statut politique et assurent leur développement socio-économique social et culturel,

Au regard des dispositions des conventions internationales signées par le Mali,

Rappelant la diversité ethnique du Mali et la force que lui procure cette population cosmopolite et conscients de fait qu’à chaque fois que les régions Nord- Mali contestent la politique en place les autorités parlent des bandits armés ou de rébellion hors quand Sikasso et Kayes se lèvent elles parlent de révolution,

Rappelant l’appel qu’a lancé le Mouvement National de l’Azawad ; lors de sa déclaration fondatrice à Tombouctou ; à tous les jeunes du peuple de l’Azawad, sans regarder leur appartenance sociale, ethnique, et de couleur de pratiquer la voie de l’action politique et légale pour atteindre les objectifs qu’il s’fixé,

Nous jeunes membres du Mouvement National de l’Azawad, condamnons avec la dernière rigueur l’arrestation de nos deux frères par les autorités le 1er Novembre 2010 à Tombouctou. Et invitons par suite tous les jeunes du peuple de l’Azawad qui ils sont où qu’ils sont, à utiliser toutes les voies légales afin d’obtenir la libération de nos deux frères membres du mouvement incarcérés

 

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