Déclaration de L’association Tin Hinan soutenue par IPACC
Item 4 – Déclaration des Nations unies sur les Droits des peuples autochtones 2eme session du mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones
Madame la Présidente Distingués Membres du mécanisme Délégués Chers frères et sœurs ,
Remerciements. Nous félicitons la présence de la Commission Africaine des DH et des PA à travers le commissaire Musa BITAYE, Président du Groupe de travail sur les Droits des peuples Autochtone en Afrique. Le professeur n’a ménagé aucun effort durant la période de son mandat pour promouvoir et protéger les droits des PA en Afrique, nous lui exprimons à cette effet toute notre gratitude et l’invitons à continuer son engagement même après la fin de son mandat.
Nous saluons et encourageons le professeur Anaya pour le travail si important qu’il fait afin d’accomplir son mandat de rapporteur spéciale sur les Droits des Peuples Autochtones .
Nous félicitons l’Organisation Internationale du Travail et ses partenaires : La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (à travers son Groupe de travail d’Expert sur les Populations/Communautés Autochtones) et le Centre des Droits de l’homme de l’Université de Prétoria pour le rapport d’étude qu’ils viennent de finaliser sur le cadre constitutionnel, législatif et administratif relatif à la protection des droits des peuples autochtones en Afrique.
Nous félicitons Ipacc (Comité de Coordination des Peuples Autochtones D’Afrique) et ses partenaires technique et financier dont le Haut Commissariat aux Droits de l’homme, et la Commission Africaine des Droits de l’homme représenté par Madame Soyata MAIGA, qui en collaboration avec l’Association Tin Hinan ont tenue du 19 au 24 Juillet à Bamako, Mali un atelier sur la planification stratégique pour la mise en œuvre des principe de la déclaration des Nations Unie dans les Instruments juridiques Africains.
C’était la première fois que le Mali à travers son Ministère de la justice et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales a annoncé qu’il s’engagera à promouvoir et à mettre œuvre la déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones au Mali.
Nous demandons à tous ces acteurs de poursuivre les activités au niveau national, régional et international et de continuer à collaborer ensemble pour promouvoir et protéger les Droits des peuples autochtones à travers les cadres juridiques existant et particulièrement la Déclaration sur les DH des Peuples Autochtones. Situations. Madame la Présidente, bien que la déclaration ait été approuvée par une grande majorité des Etats Africain à travers le groupe Afrique des contradictions, des ambiguïtés et des inconstances demeurent encore sur le terrain.
L’enquête de 2007 du groupe de travail de la commission africaine effectuée au Niger, en février 2008, rapportant que le gouvernement du Niger exprimait clairement que la notion de peuples autochtones est étrangère au Niger et qu’aucun groupe ne peut se réclamer d’être autochtone ; le Programme Conjoint Droits Humains et Genres (PCDHG) qui a pour objet la promotion des droits humains, dit ne pas avoir dans son mandat la promotion de droits des Peuples Autochtones. Cet organe est pourtant le principal créé conjointement avec les Nations Unies pour promouvoir les droits des Peuples Autochtones. Les agences du système des Nations Unies, particulièrement le PNUD, ne mettent pas en œuvre l’article 42 de la DDPA, ni la convention de l’OIT et ne donne pour le moment pas signe de volonté de mise en œuvre à court terme de leur intention ; pourtant, dans certains pays d’Asie, les agences des Nations Unies ont fait un travail considérable et ont facilité les cadres de concertation entre les Etats, les orgqnisations et peuples autochtones. Ils ont créé des programmes spécifiques pour la promotion des droits des Peuples Autochtones.
En conclusion très peu d’activité ce font en Afrique pour la promotion et la protection des Doits des Peuples autochtones par les Etats et le systèmes des nations unies.
J’aimerai également souligner l’insécurité montante dans la bande saharo sahélienne du à la convoitise de l’exploitation des ressources naturelles, et intérêts géopolitiques. C’est ainsi qu’une grande partie du Sahara Centrale, terre ancestrale des Kel Tamachek (touareg) et d’autres peuples nomades est transformée en champ de guerre entre les groupes appelé « Terroristes » ou « Islamistes » et les armées régulières des Pays dans lesquelles se trouvent cette région, les mouvements de lutte armée autochtones sont accusées de faire parties de ces groupes. Dans certains pays ce sont les militaires issues des communautés autochtones qui représentent les armées régulèrent que ces Groupes appelé « Terroristes » déciment ;. Au nom de la lutte contre le terrorisme les Etats favorisent et financent des rencontres communautaires pour encourager cette situation. Paradoxalement nous savons bien qu’en Afrique et surtout dans la région du Sahara nous vivons dans une zone désertique avec ces difficultés et conséquences (manque d’eau, de nourriture, changement climatique, absence d’infrastructure de base etc.). Dans les Pays comme le Niger l’exploitation de l’uranium a déjà vidé 40 %de la nappe phréatique, ces nappes sont également infectées pour une durée de 4 milliard d’années. Les populations autochtones de cette région de l’Air sont expropriés de force par L’Etat et les compagnie minières d’exploitation sous couvert de la constitution national qui dit que la terre appartient à l’Etat.
Recommandations. Nous recommandons au système des Nations Unies d’intégrer la promotion des droits des Peuples Autochtones dans tous les programmes qu’ils appuient au niveau des pays. Nous recommandons une proche collaboration du MRIP, Haut Commissariat aux Droits Humains et la Commission Africaine des DH et des Peuples pour une meilleure promotion et protection des Droits des peuples autochtones en Afrique et particulière à travers la Déclaration sur les DH des PA, la convention 169 de l’OIT et le rapport de la CADHP sur les droits des PA en Afrique.
Nous recommandons au système des Nations Unies, et autres partenaires de développement d’appuyer les organisations et peuples autochtones en Afrique afin qu’ils puissent être en mesure de participer pleinement à la promotion et protection des Droits de leur Peuples et à son développement selon la déclaration sur les droits des peuples autochtones et la convention 169 de l’OIT . Nous recommandons au Haut Commissariat des DH en collaboration avec la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et les organisation autochtones de tout mettre en œuvre pour organiser des forums de concertation régionaux en Afrique sur la question de la promotion et protection des droits des peuples autochtones en Afrique en particulier sur la promotion et la mise en œuvre de la déclaration sur les droits des Peuples autochtones en Afrique.
Je vous remercie.
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
lundi 17 août 2009
déclaration de Tin Hinan délivré au 2ième session de méchanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 19:00
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