Le groupe Tinariwen développe une musique à cheval entre la culture orientale et celle d’Afrique Noire. Originaire de l’Adar des Ifoghas, il représente les jeunes Touaregs ne connaissant que le travail précaire et l’exil. Musique contemporaine aux guitares électriques blues et aux chants caractéristiques, leur place tient autant à leur poids politique qu’à leur histoire de rebelles.
Les Touaregs ont du fuir le nord du Mali après deux guerres contre l'état (1963-1990), les camps libyens seront leur refuge et le lieux de la naissance du groupe au début des années 80. Plus habitués aux dunes d’Algérie, du Maroc ou du Mali, ces Kel Tamasheks ont définitivement troqué les kalachnikovs pour des guitares électriques.
La rencontre avec le groupe Lo’Jo fera le reste, ensemble ils montent le Festival au Désert en 2001. En 2004, leur deuxième disque "Amassakoul”, acclamé par la critique est un succès publique qui entraînera la réédition de leur premier enregistrement The Radio Tisdas Sessions.
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
mardi 16 décembre 2008
Tinariwen
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 03:40
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