Leur vie est mise en danger..
Le site amazigh lybien, Ussan, rapporte, dans une dépêche en date du 1er février 2011que les frères Mazigh et Madghis Bouzakhar, transférés dans la prison Al-Jadida à Tripoli, avaient subi des séances de torture physique de la part de leurs geôliers. Ces derniers auraient menacé les deux militants d’exécution. Selon la même source, les deux frères subissent quotidiennement des intimidations et des insultes racistes de la part de leurs bourreaux. Citant leurs avocats, Ussan énumère une liste d’insultes et de menaces proférées à l’encontre des deux militants, dont : « Fils de juifs, votre amazighité relève du sionisme », « Où sont vos cousins, ces chiens d’amazighs ? », « Que peuvent faire les amazighes du Maroc et d’Algérie pour vous ? Ils ne font que pleurer et aboyer. Nous vous écraserons comme des insectes et personne bougera le petit doigt. » ou encore « Nous vous exécuterons un par un. Nous vous traînerons dans les rues de Tripoli et des autres villes jusqu’à la mort ».
Ainsi, les frères Bouzakhar sont sérieusement menacés et leur vie est mise en danger par la police libyenne qui compte, à travers les deux militants, envoyer un message fort aux Imazighen de Libye qui doivent se soumettre au régime de Kadhafi et renoncer à toute intention de résistance ou d’action en faveur de l’amazighité.
La mobilisation pour la libération des frères Bouzakhar, et l’ensemble des détenus politiques amazighs en Libye à l’image de l’artiste Achini s’avère d’une urgence extrême.
La Réadction.
Publié le mardi, 1er février 201
Les frontières politiques actuelles, héritées de la colonisation, ont artificiellement découpé le territoire touareg en plusieurs parties intégrées à cinq pays différents : l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Burkina Faso. Le pays touareg se définit par une communauté culturelle qui noue ses liens identitaires autour d’une langue, et sur la base d’une organisation familiale, sociale et politique.
mercredi 9 février 2011
Dictature libyenne : les frères Bouzakhar plus que jamais menacés..
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 17:53
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