Je regrette d'informer l'opinion publique Amazighe que j'ai dû me retirer du bureau fédéral international de la diaspora du CMA. Ma décision a été prise après avoir examiné profondément les résultats accomplis par cette organisation et avoir eu des discussions ouvertes avec des amis dans le mouvement Amazigh. En effet, après des années de militantisme au sain du CMA je suis arrive à la conclusion que cette organisation a besoin de leaders charismatiques et très ambitieux pour atteindre des objectifs et des résultats substantiels en faveur de notre cause Amazighe.
Je vous expose ci-après quelques points que je juge importants et le que le CMA aurait géré autrement:
· Négligence des dossiers des réfugiés politiques Amazighs en Europe et l'absence de toute initiative visant à les soutenir auprès des états de l'Union européen.
· Le CMA n’a pas soutenu la dernière manifestation de nos frères Amazighs des iles canarie pour défendre leurs droits culturels et politiques. Rachid Raha et Farouja Moussaoui auraient due faire tout le possible pour assister aux manifestations et montrer notre entière solidarité envers les Amazighs des iles canaries sous occupation espagnole.
· Le silence que continue d’observer le CMA sur les injustices et les procès ridicules a l’encontre des détenus politiques Amazighs qui croupissent actuellement dans les prisons de la honte du régime totalitaire Marocain. Le seul crime commis par les détenus Amazigh au Maroc est d’avoir clamé d’être amazighs et défendre leur culture et leur identité.
· Régression des activités du CMA qui sont réduites à de simples déclarations de condamnation et de dénonciation des atteintes aux droit de l’homme en Afrique du Nord, et ce en de rares occasions.
· Le CMA n’a pas tenu une réunion du Conseil de la diaspora du CMA depuis le renouvellement de ses structures en octobre 30, 2008, à l’aéroport d'Alger en Algérie.
· Le CMA aurait dénoncé avec fermeture la détérioration des droit de l’homme et les interventions muscles et injuste dans les régions Amazighs lors des événements de Sidi Ifni, Tagejijt, Sefrou, etc. et défendre les droit des Amzighs devant les instances juridiques internationales.
· Le silence sur la répression du soulèvement civile en Kabylie et la séquestration des Marocains dans les camps de Tindouf par les généraux algériens qui persistent dans leur politique raciste à créer un état arabe étranger sur la terre de Tamazgha en Afrique du Nord
· Le CMA n’a pas donné de réponse a ma dernière initiation d’une pétition pour demander l’annulation de l’accord du statut avancé accordé par l’UE a l’état marocain car ce dernier n’a montre aucun respect pour les droits de l’homme au Maroc depuis la signature du présent accord en 2008.
Suites à ces éléments j’annonce à l’opinion publique ma démission du CMA dans sa structure actuelle.
J'invite également tous les autres militants d'examiner la charte et méthode actuelle de travail du CMA.
J’informe également tous les militants et activistes du mouvement Amazigh que je suis à leur disposition pour toute initiative visant à défendre la cause et l'identité amazighe.
Tanemmirt,
Rachid Moumni, membre du bureau fédéral de la diaspora, CMA
Président de l’association Tamaynut Section Belgique
Président de l’Association La paix/Afra
mercredi 12 mai 2010
Objet: Déclaration de démission du Congrès Mondial Amazigh
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 20:57 0 commentaires
mohamed gaya:membre du bureau mondial du CMA paris
mohamed gaya
membre du bureau mondial du CMA paris
demandeur d'asil en france
écrivain,
association assirem de Ath douala
membre de la ligue des droits de l'homme.
Amennugh atan di tmura n tmazgha
1-le congrés mondial amazigh a eu lieu a tizi ouzou et non a l'airoport d'alger a gma rachid.
2- si on se refére aux programme de CMA qu'a fait cette structure depuis 1997 a ce jour.
Nous sommes des membres d'associations culturelles et militants de la cause, je crois,ça ne servira a rien cette démission. ce n'ai pas le moment de le faire maintenant a gma amazigh rachid, il faut organiser une réunion de travail pour ordre du jour ce genre de problèmes ;tout le monde le constate même les autres mouvement passent par lce genre de choses, et notre structure a eue son renouvellement ça fait quelques mois et tu le sais bien. je dois te rajouter que le militantisme éxiste seulement q' aux pays de tamazgha.
amennugh a gma amazal idhul
ilaq ad nmyaqal d atmaten
idawen llan ger-anegh
am yadawen n lhekkam i yettfen timura nnegh
deg tmura nnidhen i nettidir
ihi ala s tegmatt d tdukkli i nezmzr ad nebnu
ar tufat
saramegh ad nemyussan (se voir )
deg wussan n tegmat macci akka,
umennugh ghef tililit-nnegh d yizerfan i gh-yettwakksen
achhal d leqrun aya
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 20:56 0 commentaires
Lettre ouverte au Président et au gouvernement provisoire de la République du Niger
Mesdames, messieurs les membres du gouvernement
Les évènements récents, combien prévisibles, vous ont menés à la tête de l’Etat du Niger, après une fin de règne entêtante du sortant ; pour notre part, nous ne retiendrons finalement de ce mandat que les gestes de son épilogue dans le nord du pays : décret de mise en garde et carte blanche à l’armée, emprisonnements arbitraires, exactions et exécutions de populations civiles et d’animaux, brûlage de campements nomades.
« L’Etat est sauvé, pas [encore] le peuple », pour reprendre le titre d’un journal international commentant la crise administrative, économique et sociale en Grèce.
Les Nations unies (dont le Niger, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye sont membres), avec le concours des organisations des peuples autochtones du monde et après plus de trente années de débats, ont voté le 13 septembre 2007, la déclaration des droits des peuples autochtones, pendant que les conflits dans le nord Niger et Mali s’accentuaient.
L’Union africaine à travers sa commission des droits de l’homme a largement promu cette déclaration.
Dans son discours d’investiture, le président Obama disait « [qu’] il ne saurait y avoir de démocratie sans que soit affirmé le droit pour chaque individu de ne jamais avoir à renoncer à aucune partie de son identité ». Monsieur Obama est le symbole vivant de ce droit, cette certitude s’accompagne bien sûr du projet humain universel selon lequel les hommes naissent libres et égaux.
Monsieur le Président, mesdames, messieurs les membres du gouvernement,
La tâche et les responsabilités qui sont devant vous sont importantes. C'est une tâche de paix et de réconciliation. Ce sont des responsabilités politiques et démocratiques. Vous devez composer dans un délai très court. La règle désormais voudrait que cela se réalise sous un mode participatif, comme ces travaux pratiques effectués en équipe.
C'est pourquoi, en ces temps de commémorations d’indépendances, je souhaite attirer votre attention sur une injustice qui dure depuis le début de la colonisation. Je veux parler de l’injustice faite aux Touaregs privés de leurs droits politiques, territoriaux, sociaux, avec la déstructuration de leur société, la colonisation et l’occupation de leurs terres, la stigmatisation - héritée de la colonisation - de leur identité et de leur mode de vie nomade.
Permettez-moi, de vous remémorer rapidement les faits suivants : 1896 : pénétration coloniale en pays touareg / 1906 : capitulation des pôles politiques touareg / 1916 : insurrection générale dans l’Aïr, organisation de la résistance, occupation et surveillance des villes, affaiblissement de la population, confiscation des troupeaux, impôts et travail obligatoire, contrôle des mouvements / 1960 : division des touaregs entre 5 Etats / 1963 : insurrection et sanglantes représailles au Mali / 1990 : insurrection et sanglantes représailles au Mali et au Niger / 2006 et 2007 : insurrection et sanglantes représailles au Mali et au Niger.
La tâche de reconstruction est nécessairement immense ; mais une bonne partie de celle-ci est en réalité déjà étoffée par les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine où des experts et vos représentants travaillent sur des rapports et des orientations globales. La déclaration des droits des peuples autochtones, au même titre que celle des droits de l’homme de 1948, doit être prise en compte. Certains Etats d’Amérique Latine, qui en ont fini avec les principes de guérillas, l’ont intégrée.
Le Niger doit aussi tirer un trait avec les conflits armés du nord pour amorcer son développement. Mais, pour cela, il doit non seulement réviser les textes fondamentaux, mais aussi changer de méthode. Car où sont passés les moyens financiers, quelles sont les réalisations durables?
Mesdames, Messieurs,
Une bonne partie du Niger, du Mali, le nord du Burkina Faso, les suds de l’Algérie et de la Libye, sont des zones de transition humaine et géographique entre le nord et le sud, une zone d’échange, un melting pot, un biome aux caractéristiques singulières. Ce territoire est identifié, connu, attribué, lié à une série de droits et de devoirs selon les règles territoriales touarègues qui ont permis de gérer et de rendre ces terres viables.
Mais la colonisation puis la période postcoloniale ont ignoré ou cherché à détruire ces droits pour fabriquer un peuple nomade fantasmé sans sol, ni ancrage. Cela n’existe pas.
Il faut rendre aux Touaregs leurs droits élémentaires sur leur territoire pour qu’ils puissent subsister comme les autres communautés au Niger et ailleurs.
Des organisations de la société civile requièrent l’intégration dans les textes fondamentaux de la république la déclaration des droits des peuples autochtones votée aux Nations unies le 13 septembre 2007.
Très respectueusement vôtre.
Le 10 mai 2010
Thomas FORTUNE
Président de l’internationale touarègue
Bordeaux, France
L’internationale touarègue est une organisation créée en 2008 dans le but de promouvoir la déclaration des peuples autochtones et que celle-ci serve de plateforme équilibrée d’accords pour ne plus générer de conflits dans le nord Niger et Mali. Son action porte surtout sur le plaidoyer et de plus en plus sur des projets de développement orientés et spécialisés « mode de vie nomade
Publié par mouvement de la jeunesse touaregue pour la justice et le developpement à 20:46 0 commentaires